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Buenavista del Norte

Festivités patronales en l’honneur de « Nuestra Señora de Los Remedios »

Les festivités patronales de la commune en l’honneur de « Nuestra Señora de Los Remedios » ont lieu vers la fin octobre. Dans les rues de la vieille ville sont organisés différents actes religieux, festifs, culturels et sportifs qui font les délices des habitants et des visiteurs. De petites échoppes, des fabricants de touron et différentes attractions contribuent au succès des festivités, tandis que de nombreux pèlerins arrivés à Buenavista del Norte, en randonnée, font leur offrande à la très vénérée Vierge de la commune.
Les évènements festifs en l’honneur de San Bartolomé, saint patron de la commune, ont lieu fin août. Le 23, San Bartolomé détache la « diablita » (petite diablesse), un être maléfique représentant le mal et maintenu attaché par une chaîne. Le 24, il la rattache. Durant cet intervalle, il était fréquent, jusqu'il y a quelques années, d’effectuer un recueillement total en abandonnant tous les autres types d’activités, y compris les tâches paysannes, face à la crainte d’une attaque de la part d’un être aussi effroyable. L’évènement majeur de cette célébration, a lieu à Buenavista, il s’agit de la « Feria de Artesanía » (foire artisanale) de San Bartolomé.
La fête de San Antonio Abad a lieu en janvier. Des éleveurs de toute l'Île amènent leurs animaux dans la commune afin de prendre part à la fête pittoresque donnée en l’honneur du saint patron des animaux et de l’élevage. La messe en plein air, la foire aux bestiaux et le pèlerinage, lors duquel le saint est accompagné par de nombreuses charrettes et groupes folkloriques dans les rues principales de Buenavista, se distinguent.

L'agriculture est l’un des métiers traditionnels donnant le plus prétexte aux fêtes populaires à  Buenavista. La plus importante étant celle du « Día de la Siembra de la Papa » (jour de l'ensemencement de la pomme de terre), à Las Portelas, qui est réitérée chaque été en même temps que les festivités de Notre Dame du Carmel. Habitants et curieux se réunissent alors dans un potager proche de la place du quartier, pour profiter d'une journée d'ensemencement et du déjeuner populaire qui se déroule ensuite.

Un mois avant, commence la récolte du blé, échelonnée tout au long de l'été et débutant avec la moisson du mois de juillet. Le battage ultérieur est à l’origine de l’une des célébrations paysannes les plus complètes de la région. Nommé « el Día de la Trilla » (le jour du battage), il a lieu dans le quartier de El Palmar. Les évènements du dernier dimanche de septembre allient l'élaboration et le brûlage de la soute à charbon (coutume ancestrale afin d’obtenir du charbon par la lente combustion du bois préalablement choisi) avec le battage traditionnel, dans lequel l'utilisation habile des bêtes parvient à séparer le blé de la paille.

Libreas et Piñata

L’étude des fêtes traditionnelles de Tenerife ayant subies peu ou de très faibles modifications et ayant été épargnées par les considérations à des fins touristiques, nous amène inévitablement à la vallée de El Palmar et à Teno Alto.

La célébration de la danse ancestrale des « Libreas » coïncide avec la fête de la Vierge de la Consolation  à El Palmar. Ce rituel est composé d'un groupe de danseurs et d’instrumentistes qui, munis de flûtes et de tambours, interprètent le « tajaraste ». Les danseurs symbolisent le bien en opposition au mal représenté par les figures du diable et de la diablesse. Cette danse, qui à l'origine visait à éloigner le mal des récoltes, se termine par l’allumage de la mèche que portent les diables dans leurs dos et font les délices du public assistant avec leur dans.
L'isolement de Teno Alto explique en grande partie que, contrairement à ce qui est arrivé dans beaucoup d’autres régions de l'Île, y soit restée la danse de Piñata, une tradition de l’époque des carnavals. À minuit, après les premières « isas », « folías », « malagueñas » et « tajarastes », (toutes des danses traditionnelles), est accrochée la piñata (panier de friandises) au centre de la salle. Les couples sont placés en cercle et dansent la « isa corrida », tandis que les femmes tirent les rubans qui provoqueront l’ouverture et la chute des cadeaux contenus dans le panier.

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